Aujourd’hui, 56% des jeunes appartenant à la Génération Z se considèrent comme socialement conscients et plus de 50% d’entre eux déclarent que le fait de savoir qu’une marque est socialement impliquée influence leurs décisions d’achat, selon un nouveau rapport de MNI Targeted Media.

De ce fait, La plupart des entreprises font face à une pression montante pour devenir plus responsables sur le plan social et environnemental. En d’autres termes, elles sont profondément critiquées et des fois même boycottées si elles ne parviennent pas à arborer un impact social positif favorisant une croissance durable et surtout inclusive… La question qui se pose est : Est-ce que la Gen Z choisit les écoles et universités où elle décide d’étudier selon ces mêmes critères ?

La génération qui demande toujours un peu plus !

 La Gen Z a passé sa vie entourée de contenus numériques et sait comment intelligemment filtrer tout ce qui manque de ton, de langage et de pertinence. Grâce aux smartphones, aux réseaux sociaux et au crowdsourcing, ces natifs du numérique ont une vision du monde plus globale que toutes les générations précédentes. Beaucoup ont grandi en appréciant les interactions virtuelles avec des membres de leur génération venus du monde entier, tous unis pour défendre des causes partagées au-delà des frontières terrestres.

La Gen Z privilégie les marques ayant un message fort de responsabilité sociale, et cherchera à s’aligner avec les entreprises qui ont des objectifs précis, et une politique de RSE bien solide.

À mon identité et à mes valeurs tu t’adapteras !

Le chroniqueur du New York Times, Nicholas Kristof, a déclaré : “Faire le bien n’est plus une question d’écrire quelques chèques à la fin de l’année, comme c’était le cas pour ma génération ; pour la Gen Z, c’est une éthique qui régit l’endroit où ils étudient, travaillent, font leurs achats et investissent”.

Les préférences de la Gen Z en matière de RSE viennent compléter celles des Millennials : ils s’attendent à plus d’égalité homme/femme dans la direction des écoles, veulent être témoins de pratiques éthiques, favorisent les institutions qui intègrent la RSE dans leur culture d’enseignement mais aussi dans leurs modèles commerciaux…

Les écoles doivent prendre la RSE au sérieux pour atteindre les jeunes consommateurs

Comment les écoles peuvent-elles promouvoir l’éthique et la RSE dans leur stratégie globale ? Comment peuvent-elles rester compétitives tout en améliorant les conditions sociales et économiques dans les communautés où elles opèrent ? Est-il viable en 2020 d’allouer un budget conséquent pour la RSE sans qu’il soit perçu comme un coût inutile ?

Certaines écoles et universités ont placé la RSE au cœur de leur mission pour apporter de véritables changements, que ce soit sur le plan du développement durable ou pour socialiser les étudiants aux attitudes, aux compétences professionnelles et aux valeurs requises généralement en matière de développement.

Selon un jeune étudiant de la Gen Z cité dans un article de PRDaily, qu’il s’agisse d’un geste héroïque ou d’une simple contribution sociale, la Gen Z sait quand une institution n’est pas sincère. “Ce que je comprends, c’est l’engagement réel dans quelque chose”, a déclaré cet étudiant de 22 ans. “Une chose qui m’énerve vraiment, c’est quand ce qu’on essaie de promouvoir n’est pas en accord avec les actions prises. L’engagement, l’action, le suivi et la transparence sont importants pour moi”. Attention donc aux bonnes actions opportunistes et aux promesses non tenues, la Gen Z n’est pas dupe et prend très au sérieux les engagements des écoles dans ses choix d’inscriptions.

 

 

 

 

 

 

 

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